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Commentaires :
Epsilon |
Votre investissement dans l'amitié semble rapide, total, sans concessions et la douleur qui résulte d'une séparation nécessairement violente; il ne faut pas vous aigrir pour cela; au contraire, c'est une leçon de la vie, qui pourrait par exemple vous inciter à vous investir moins violemment mais plus progressivement dans le temps, lorsque les bases d'une amitié sont avérées. Votre vision des choses est étonnamment lucide et mature; joli capital affectif qu'il serait dommage de ne pas partager à nouveau...
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esperanza 07-12-03
à 12:21 |
Re:Hum, non non, c'est pas aussi simple que ça... Pour être passé partiquement du jour au lendemain d'une meilleure amie à un stade où ne fait plus confiance à personne, l'amitié c'est terrible. Pire que l'amour, je veux dire on peut souffrir beaucou plus. L'amour quand c fini, en général c à peu près clair : "c fini, je te quitte". ca fait mal, très mal, mais au moins c clair, et c plus facile de s'en remettre. Par contre on dit pas "c fini, je te quitte", à un ami. Ca s'effiloche, ça disparait petit à petit, et il reste des regrets, des souvenirs, des regrets, de l'amertume, des non-dits, des regrets... Ou bien alors on s'engueule une bonne fois pour toutes, une dernière fois, et on refuse tous les contacts ensuite, et il reste des frustrations, des blocages, des fantômes, des regrets... Quand on commence à faire confiance à l'amitié et qu'on est déçu par la suite, c'est extrèmement dur de reconstruire quelque chose par-dessus. Avoir quelqu'un à qui on fait une confiance aveugle, qui nous connaît presque entièrement, et le perdre, c terrible. C'est très très dur, il faut prendre énormément sur soi-même et se forcer pour retrouver une autre amitié (parce que c rare !), sous peine de se renfermer sur soi-même. Mais on n'a pas forcément envie, on a pris l'habitude de parler à quelqu'un qui nous connait et nous comprend (cdu moiins c ce qu'on croyait), et il faut repartir à zéro, et avoir de la chance pour tomber sur quelqu'un qui est d'accord... Et comme c'est rare ! pourtant il faut... Quand on a un "joli capital affectif" (comme dit epsilon), et je crois que c vrai pour toi pas-pareil, on a besoin de tout ça... Mais ça prend du temps, c tout, et ça demande des concessions, et de prendre bcp sur soi-même. C dur, c long, c hasardeux... |
pas-pareil 07-12-03
à 13:15 |
Hum..C'est un peu de vos 2 réponses..
La description d'Esperanza colle plutôt bien, en rajoutant que c'est encore plus dur quand on sent qu'on y est un peu pour quelque chose.. Et aussi d'Epsilon, paskeuh c'est vrai que je m'investis énormément en amitié. Sauf que les leçons de la vie, j'en ai déjà ma claque. 3 amitiés qui s'envolent en 2 ans, ça commence à faire beaucoup. Avec tous mes fantômes, je pourrais me faire une robe de mariée.. [Et tiens, la phrase écrite sur mon clavier : [Sache que je n'oublie rien, mais qu'on efface]..] Et "prendre sur soi", vi', sûrement.. En tout cas, merci vous 2 pour vos réponses, elles me touchent.. |
cécile 26-01-04
à 14:34 |
Re: Re:J'ai eu une "meilleure amie" pendant 15 ans, depuis ùmes 14 ans. ON étaient très proches et c'était une amitié très forte, mais avec des aspects parfois dûrs à vivre. Dont on n'a jamais réussi vraiment à parler.
Il y a trois ans, mon fils est né et je lui ai demandé d'être la marraine. Elle a dit oui mais je ne l'ai quasiment plus vuie après la naissance et trois mois plus tard elle a disparu, refusant de me voir et meêm de me parler au téléphone. Ca a été très difficile pour moi, que mon amie la plus proche disparaisse du jour au lendemain, à un tel moment et sans explications. Aujourd'hui, c'est moins douloureux, mais il reste un vide. Et je trouve ça tellement dommage de predre notre amitié. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi. |
linkback 05-02-04
à 23:14 |
Lien croisémediaTIC - actualite du blog et des blogs : "de la fin, parce qu'à quoi bon recoller les morceaux ? Tant ne pourront jamais être retrouvés..Mais je comprendrai bien un jour que le monde continue de tourner quoiqu'il arrive.Et on réduit enfin ça à une amitié adolescente. Un banal terme générique et tellement usé qui me donnera envie de me cogner la tête contre le mur. Ca a été tellement plus (...)."Posté le 7 décembre 2004."
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à 10:15